En effet, certains ratios sont calculés
de manière assez complexe, et les marges d’erreur
peuvent alors se cumuler et dépasser le maximum de
0.1%. Si on totalise par exemple 12 statistiques mensuelles
arrondies à 0.1%, le total annuel est entaché
d’une imprécision qui peut atteindre 12*0.1%
soit 1.2%, et dépasser ainsi la marge admissible. Le
responsable de tableau de bord devra donc d’abord vérifier
que la marge tolérée est uniformément
respectée en ce qui concerne les résultats des
calculs c’est à dire l’indicateur final.
Cette règle implique que certaines données doivent
être fournies avec une précision relative plus
élevée, ensuite, veiller à ce que la
précision des chiffres fournie soit réellement
justifiée par la rigueur des mesures.
Tels sont les impératifs qui guident le choix des
indicateurs. Ces derniers peuvent revêtir des formes
multiples suivant les caractéristiques propres de l’entreprise.
On peut les classer en deux catégories :
1) Les indicateurs additifs :
Ils sont constitués soit de chiffres bruts (quantité,
résultat, dépenses), soit de chiffres élaborés
uniquement à partir d’addition ou de soustraction.
Le bénéfice net répond par exemple à
cette définition :
Bénéfice net = Bénéfice d’exploitation+-
solde hors exploitation
- impôt sur les sociétés
2) Les ratios :
La création d’un ratio repose sur l’équation
:
1 point-clés = 1 paramètre = 1 ration.
Exemple de ratio :
(Nombre de commandes annulées/ Nombre de commandes
enregistrées)