Il �tait convaincu qu'il existait des m�thodes
pour accomplir chacune des t�ches demand�es dans
une usine et que chaque employ� devait �tre form�
pour devenir excellent dans un poste donn�. La direction
avait pour r�le de d�couvrir ces m�thodes
et de fournir aux ouvriers les possibilit�s de se perfectionner.
Taylor s’est inspir� des travaux des �poux
GILBRETH pour d�composer une s�quence de travail
d’un ouvrier. Il faisait l'analyse de tous les mouvements
des ouvriers dans l'ex�cution d'une t�che et
examinait si tous ces mouvements �taient n�cessaires
et efficients afin d'en �liminer ou d'en am�liorer
dans le but d'accro�tre la productivit�.
Ainsi, Trois principes cl�s ont �t�
retenus :
- Ergonomie pour perfectionner, organiser les postes de travail,
r�duire la p�nibilit� ;
- Chronom�trage de la production ;
- Am�lioration de la productivit�.
Il a ainsi d�fini des temps moyens de production.
1) Les principes de l’Organisation
Scientifique du Travail
Les quatre principes fondamentaux de OST, selon Taylor, sont
les suivants:
� L’�tude de toutes les connaissances
traditionnelles, leur enregistrement, leur classement et la
transformation de ces connaissances en lois scientifiques.
La s�lection scientifique des ouvriers et le perfectionnement
de leur qualit�s et connaissances. La mise en application
de la science du travail par des ouvriers scientifiquement
entra�n�s. La r�partition presque �gale
du travail ex�cut� dans l’entreprise entre
les ouvriers et les membres de la direction . �
- La division horizontale du travail
Elle conduit � la parcellisation du travail, �
la sp�cialisation des t�ches, et � l’�tude
des temps d’ex�cution en vue de d�terminer
le � ONE BEST WAY �, les meilleures fa�ons
de faire.
- La division verticale du travail
Elle vise � distinguer strictement les ex�cutants,
des concepteurs du travail. Cette approche a conduit �
dissocier les � cols bleus � des � cols
blancs � tel que l’on les a commun�ment
nomm�s en milieu industriel. Ainsi, L'�tude
scientifique du travail doit �tre r�alis�e
par des sp�cialistes (Bureau des m�thodes),
car trop longue et trop difficile pour �tre r�alis�e
par le personnel de production. Celle-ci d�finira les
processus op�ratoires les plus �conomiques.
- Un syst�me de salaire au rendement
Ce syst�me fond� sur des primes de productivit�
au travail, cherche � d�velopper la motivation
de l’homme au travail. Outre une standardisation des
t�ches pouss�e � son maximum, Taylor souhaitait
l’�tablissement du salaire � la pi�ce,
cens� constituer une motivation importante pour les
ouvriers qu’il consid�rait comme des agents rationnels
maximisant de mani�re consciente leurs gains mon�taires.
- Un syst�me de contr�le du travail
A partir de ce principe d’action, chaque geste de l’ouvrier
ex�cutant est surveill�. Cela a conduit �
mettre en place dans les usines des contrema�tres charg�s
de r�aliser cette activit� de contr�le.
Ces principes de l’organisation du travail reposent
fondamentalement sur l’id�e qu’il est possible
d’appliquer � l’activit� humaine
un raisonnement courant en science exp�rimentale puisqu’il
s’agit d’observer, de classer les faits, de les
analyser et d’en tirer des lois ayant une port�e
g�n�rale sur le savoir-faire ouvrier.
Cette approche du travail humain constitue en r�alit�
la force du syst�me taylorien car le d�veloppement
des connaissances et des techniques industrielles continue
� se propager de cette mani�re. Par exemple,
l’informatique ou la robotique reposent sur une analyse
syst�matique de l’existant et une �tude
minutieuse des conditions d’application de nouvelles
technologies. Pour autant, le taylorisme tel qu’il a
�t� mis en application en milieu industriel
a conduit � de nombreuses discussions notamment en
ce qui concerne la conception de l’homme en situation
de travail.
2)
Les apports et les limites du mod�le taylorien
Taylor fut incontestablement le premier th�oricien
qui a mis en place une m�thode op�rationnelle
visant � accro�tre de mani�re significative
le niveau de production des organisations.