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� PERFORMANCEZOOM : ZOOM sur les syst�me de mesure de la performance des entreprises


La th�orie des co�ts de transaction

Apparue en1975 et propose de traiter les relations existant entre le march� et l'organisation, comme l'int�gration verticale, le processus d'internationalisation ou la structure financi�re des entreprises.

Coase posa en 1937 que l'entreprise cherche constamment � diminuer les co�ts d'acc�s � la connaissance des besoins du march� et des techniques. Si elle doit supporter normalement ses co�ts, elle va tenter d'�conomiser sur les co�ts d'�change ou de transaction, en particulier sur ceux li�s � la fixation des prix.

La th�orie classique indique que ce sont les march�s qui proposent les prix, et que les agents �conomiques se r�f�rent � eux pour leurs transactions commerciales. La r�alit� et plus compliqu�e et plus co�teuse puisqu'il faut trouver le client, n�gocier, assurer une certaine qualit� de la prestation, livrer la marchandise.

Ces op�rations g�n�rent des co�ts, consomment du temps et sont empreintes d'incertitude, d'autant que les individus peuvent �tre tent�s de faire de la r�tention de l'information voire de la d�former. La firme va donc essayer de court-circuiter le march� comme mode d'allocation de ressources et coordination des activit�s.

Williamson reprendra les travaux de Coase en posant que la raison d'�tre de l'entreprise est de r�aliser des �conomies sur les co�ts de transactions. Williamson distingue :

• Les co�ts de transaction ex ante qui correspondent � tous les frais et toutes les activit�s amont pr�c�dant la signature des contrats. Plus les marchandises sont standardis�es � faible contenu informationnel plus ces co�ts seront faibles.

• Les co�ts de transaction ex post qui correspondent � aux co�ts d'administration de surveillance et de contr�le mis en place pour assurer le respect des clauses contractuelles, couvrir les diff�rents al�as survenant dans l'ex�cution des contrats et �ventuellement leur ren�gociation.

Etudiant les organisations � travers les relations existant entre l'int�gration et l'ind�pendance contractuelle, il propose le concept de quasi-int�gration des activit�s et montre que les entreprises sont un quasi-march�. Les entreprises sont des structures d'organisation d'un r�seau de contrats, et les approches institutionnelles comparatives conduites montrent que c'est la hi�rarchie de la firme ou la r�ciprocit� des approches contractuelles qui provoque des �conomies sur les transactions. Pour lui l'efficacit� d'une institution �conomique se mesure par sa capacit� de r�aliser ces �conomies.

Les principaux facteurs explicatifs des co�ts de transaction sont: la sp�cificit� des actifs, la notion de rationalit� limit�e, l'asym�trie d'information, et l'opportunisme. Celui-ci est le principal facteur explicatif. L'opportunisme peut se caract�riser par toute attitude visant � perturber l'acc�s � l'information.

Le d�veloppement des NTIC a puissamment contribu� � la diminution des co�ts de transaction et � leur s�curisation. Ces deux facteurs contribuent depuis une dizaine d'ann�es � donner un nouveau souffle aux r�seaux d'entreprise et aux alliances entre les firmes. Elles transforment les conditions dans lesquelles sont collect�es et accumul�es et �chang�es les informations n�cessaires aux diff�rentes unit�s de l'entreprise.

Divers auteurs ont montr� que les avanc�es technologiques ont favoris� l'int�gration verticale de firmes. Au contraire les NTIC favorisant des connexions plus ouvertes des plus transversales entre plusieurs r�seaux d'entreprise � des co�ts sans cesse r�duits, permettent une grande flexibilit�, toutes les d�localisations possibles et toutes sortes d'arrangement contractuels de prestations de services.

Outre que la th�orie des co�ts de transaction a r�ussi � favoriser � rapprocher la micro-�conomie de la sociologie des organisations, elle fournit des explications aux ph�nom�nes et aux processus d'int�gration des activit�s, de gestion des projets, d'innovation et de d�veloppement international.

Si cette th�orie pr�sente un bilan empirique incontestable, elle fait l'objet de critiques, qui ne font en fait que l'enrichir:

• Elle semble accorder une grande place � l'opportunisme des agents et � la d�linquance manag�riale, qui ne serait pas profitable � terme.
• Elle ne fait pas de diff�rence entre l'opportunisme comme inclinaison et l'opportunisme comme comportement
• Elle oublie de prendre en fait en compte le fait que les co�ts de transaction d'aujourd'hui sont en fait des investissements dans la mesure o� ils correspondent � un processus d'apprentissage collectif, autant en termes financiers que de d�veloppement des comp�tences.
• Elle surestime la capacit� de l'entreprise � proc�der � des changements structurels importants (d�sinvestissements extraordinaires, …) puisque ces derniers ont eux m�me des co�ts consid�rables.

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